S’il y a bien une chose qui permet d’exister sur Internet aujourd’hui pour une entreprise, c’est de posséder son site marchand. Selon la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance), il existe d’ailleurs environ 50.000 sites de ce genre en France. Petits, moyens ou gros, chaque entité désirable de posséder son outil de vente en ligne se voit forcément confrontée au dilemme suivant à un moment ou à un autre : Quel support utiliser ? J’ai ainsi décidé de tester Prestashop, l’un des acteurs principaux du marché, d’abord parce qu’ils sont frenchy, mais aussi parce qu’il est qualifié comme étant un outil de qualité.
Pour commencer, je me suis donc rendu sur le site de Prestashop et ai téléchargé l’outil. Premier bon point, il ne fait que 6Mo : pas besoin de passer la journée à l’uploader. L’inscription est plutôt bien faite, assez simple et intuitive, je me retrouve rapidement en possession de « la bête », jouant sur le front office et le back office. Première idée lancée sur la chose : le front office est très « web 2.0 », avec l’intégration de transparence, d’une ergonomie sobre et du langage AJAX, et le back office semble très complet et organisé.
Après deux ou trois hésitations, je me lance. Sans personnalisation, l’interface est grisonnante, ce qui peut apparemment être corrigé de trois manières : en achetant un kit graphique sur le site Prestastore moyennant une cinquantaine d’euros, en s’attaquant au code, ce qui n’est pas l’idéal pour les débutants, ou en faisant réaliser le design de la boutique par Prestashop eux-même (un logiciel open-source n’est pas rentable sans service annexe, rappelez-le vous !). Néanmoins, il semblerait que les possibilités soient immenses, pas de rigidité donc de ce côté là.
Les outils mis à dispositions pour l’internaute sont nombreux, ce qui rend l’aspect de la boutique diablement professionnelle, et ce qui est un vrai plus, surtout aujourd’hui, en vue de la rude concurrence. La navigation est fluide, agréable, les illustrations sont nombreuses, organisées, on en vient même à être surpris par certaines innovations. Tout semble organisé afin de rassurer le client et le guider dans son processus d’achat, ce qui à mon sens est primordial. Rien à dire donc concernant le front office, mais qu’en est-il de l’administration ?
Et bien figurez vous qu’elle n’est pas mal non plus ! J’ai immédiatement été épaté par la capacité d’administration qu’offre le back office au cybermarchand. Les onglets sont nombreux, mais pas répulsifs, et on se plait à découvrir chaque module de modifications afin d’en réguler les données. Rien à voir donc avec Magento, plutôt réservé aux « gros » professionnels, Prestashop est un outil qui restera irrémédiablement destiné à toutes et à tous, ce qui fait d’ailleurs sont succès à l’heure actuelle. J’ai donc clos ce test ravi, avec l’envie de réaliser ma propre boutique, ce que je vous conseille de faire au plus vite.