Bonjour à toutes et à tous. Vous l’avez sans doute remarqué, et c’est somme toute assez naturel, mes goûts évoluent au fil des années : je me surprends par exemple à développer une sensibilité de plus en plus importante à l’égard de l’automobile, moi qui dispose pourtant de la même voiture depuis plus de 10 ans (et dont le fait de la chérir n’enlève rien au fait qu’elle ressemble de plus en plus à une épave). C’est donc tout aussi naturellement que j’ai accepté avec un réel plaisir et sans la moindre hésitation de tester le dernier SUV signé Hyundai, le nouveau Tucson, pendant quelques jours et dans le cadre de l’opération Partagez Tucson. Car si le Tucson de 2004 m’avait déjà tapé dans l’œil il y a quelques années (et dans celui de beaucoup de français à priori, au vu de la fréquence de rencontre sur nos routes), son successeur iX35 était passé plutôt inaperçu à mes yeux, sans que je ne puisse vraiment l’expliquer, d’ailleurs. Ce Nouveau Tucson est donc l’occasion pour moi de redécouvrir Hyundai, et surtout d’en apprendre davantage au sujet de ce SUV.
Pour faire simple, le nouveau Hyundai Tucson existe en quatre versions (de la version Initia à partir de 22 750€ à la version Executive à partir de 33 000€, en passant par les versions intermédiaires Intuitive et Creative), mais quelle qu’elle soit, son design puissant exprime à la fois agilité et élégance, et offre un sentiment de sécurité assez exceptionnel, et un confort rare (pour ne pas dire « cruel pour ma voiture actuelle… »). Le design intérieur, dont les éléments lumineux de bonne grâce, l’ambiance sonore d’accueil lorsque l’on rentre dans le véhicule et le démarrage sans clé donnent l’impression d’entrer dans un vaisseau spatial. J’ai pris beaucoup de plaisir à profiter de ses nombreuses technologies embarquées, dont notamment :
- Les signaux d’angle-mort, s’illuminant dans les rétroviseurs extérieurs et faisant biper subtilement le véhicule lorsque l’on enclenche le clignotant
- Les faux de croisement « complémentaires » qui illuminent en bordure des feux principaux lorsque l’on tourne le volant, pour une meilleure visibilité
- Le système d’alerte de franchissement de ligne, très pratique pour accentuer la sécurité du conducteur et des passagers
- Le volant chauffant, en plus des sièges chauffants à l’avant et à l’arrière, dont j’ai abusé (!) dès que les températures baissaient de quelques degrés
Alors du coup, disposant du nouveau Hyundai Tucson pendant quelques jours, je me suis dit que la meilleure manière de le tester était de procéder à différents crashtests (que l’équipe Hyundai se rassure, le SUV va très bien, l’idée n’était pas de foncer dans un mur !), ou plus précisément de le confronter à différentes situations en apparence « ordinaires » mais qui ont le mérite de révéler les forces et faiblesses de nos véhicules. J’ai nommé : le garage dans mon petit parking souterrain, le transport d’une amie au 9ème mois de grosse et hypersensible aux secousses, la conduite dans des bouchons sur le périphérique et à l’opposée dans des petites rues étroites de Lyon, et la conduite sur des routes de campagne et en basse montagne :
Crashtest n°1, le garage dans mon petit parking souterrain : le premier réflexe en voyant la taille du véhicule a été de me dire que j’allais devoir trouver une solution pour le faire dormir dehors à côté de chez moi, ce qui n’est pas toujours chose aisée lorsque l’on habite en ville. Vu de l’intérieur, le nouveau Tucson semble immense, et ce sentiment est gardé intact lorsque l’on observe le SUV de l’extérieur. Pourtant, à ma grande surprise (et après quelques mesures), ses 4.47m de long entrent dans mon garage ! Alors en effet, cela se joue à 5 cm devant et à 5 cm derrière, mais son radar sonore à l’avant et sa caméra de recul (à l’image agréablement nette) à l’arrière font en réalité de ce qui me semblait être une épreuve un exercice facile : dès le Jour 2, l’habitude était prise, et la confiance, totale. À noter que j’ai renouvelé l’expérience dans un parking public souterrain lyonnais réputé pour ses petites places et ses petites allées, et que tout s’est bien passé !
Crashtest n°2, le transport de l’amie au 9ème mois de grossesse : mon ami m’avait prévenu, me laisser jouer le rôle de Sam le capitaine de soirée OK, mais seulement si j’étais en capacité de rouler sans la moindre secousse, sa femme ne pouvant les supporter dans ses derniers jours de grossesse (il avait peut-être en tête les amortisseurs de ma veille voiture, qui ne se contentent pas de couiner). En l’occurrence, le problème n’en a pas été un avec le Hyundai Tucson : la conduite est forcément fluide, mais surtout, les imperfections de la route sont un faux-problème… car imperceptibles ! C’est l’un des nombreux avantages du SUV : il affronte les bosses comme son grand-frère. Madame a apprécié la route, je ne me suis pas fait engueuler, tout le monde était ravi !
Crashtest n°3, la conduite dans les bouchons du périphérique et dans les petites rues : l’une de mes principales craintes à l’idée de conduire un SUV nettement plus gros que ma demi-portion-de-voiture-actuelle était d’affronter différentes situations auxquelles nous sommes souvent familiers, à savoir à la fois des bouchons sur un périphérique et des petites routes biscornues en centre-ville. Car être à l’aise dans l’un ou dans l’autre exercice est une chose, mais l’être dans les deux en est une autre ! Pourtant, exercice passé une nouvelle fois avec brio : le confort du véhicule rend les bouchons nettement plus agréables (et c’est peut-être une impression, mais les autres voitures s’essayent apparemment moins au fait de griller les priorités), et sa largeur (1.85m) ne génère pas spécialement de stress lorsque l’on progresse entre deux files de voitures (mal) garées.
Crashtest n°4, la conduite sur des routes de campagne et en basse montagne : je ne pouvais finalement pas garder le nouveau Tucson pendant plusieurs jours et rester sur le périphérique ou en ville ! Nous avons donc pris la route ma compagne et moi, direction des territoires plus confidentiels, entre Lyon et Saint-Étienne ; l’occasion rêvée pour tester sa puissance et sa tenue de route sur des routes de campagne, et bien entendu, de profiter des magnifiques couleurs automnales des arbres grâce à son toit ouvrant. Une sensation de plaisir extraordinaire ! Avec les hautes températures de ce mois de novembre 2015, il ne manquait finalement que le barbecue, que nous aurions d’ailleurs pu embarquer sans le moindre problème lorsque l’on sait que le coffre du SUV fait 513 litres, en forte progression par rapport à celui du iX35 (465 litres).
Vous l’aurez compris, je suis ravi d’avoir pu rêver un peu avec ce carrosse, avant de récupérer ma citrouille (mais que j’aime fort !). Il m’a notamment fait changer d’avis sur les SUV, moi qui pensais que mon prochain achat de véhicule s’orienterait certainement vers une citadine voire une compacte : finalement, le confort du Nouveau Hyundai Tucson est très appréciable, et sa taille n’est aucunement un défaut, bien au contraire, et même en ville. Et même si maintenant ma compagne veut qu’on l’achète, ce qui pourrait faire de ce test un exercice couteux si je me laisse convaincre à l’avenir, je suis très reconnaissant à l’égard de l’équipe Hyundai, et notamment celle de la concession de Roanne, qui s’est pliée en quatre pour que je puisse avoir la meilleure expérience « Partagez Tucson » possible. Merci, et bonne route !